Le Prix de la joie
Olivier Charneux
Seguier
2
juillet 1963, Aix-en-Provence. Charles Trenet déjeune à la terrasse du
restaurant où il a ses habitudes. Soudain, une altercation éclate avec
un jeune homme et, quelques heures plus tard, le chanteur est arrêté
puis jeté en prison. De quoi l’accuse-t-on ? D’« actes impudiques et
contre-nature sur mineurs de moins de vingt et un ans ». Dès le
lendemain, la rumeur enfle : Charles Trenet organiserait
des parties fines, des « ballets bleus ». Une certaine presse en
remplit ses colonnes en confondant, avec la volonté de les confondre, «
pédérastes » et « pédophiles ». Parce qu’à cette époque, une loi héritée
du gouvernement de Vichy considère qu’une personne homosexuelle ne
saurait être capable d’un consentement éclairé avant vingt et un ans.
Charles Trenet, d’un tempérament insoumis et éternellement juvénile,
refuse de céder au chantage auquel il s’avère en réalité confronté. Mais
dans la solitude de sa prison, l’artiste se confronte à une
incontournable introspection : est-il seulement victime de la morale ?
ses élans et plaisirs ne seraient-ils pas coupables à force d’être
minoritaires ? est-il un adulte raisonnable ? un fou chantant ?
Dans ce récit imaginé à la première personne, Olivier Charneux accompagne un homme qui vacille et nous rappelle combien nos mœurs sont instables, nos lois parfois inadaptées et nos jugements souvent brutaux.
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